ERP10
EUROPAN 10 – DONNER UN CARACTERE MULTIFONCTIONNEL A UN ÎLOT HYBRIDE
QUARTIER DES GUILLEMINS, LIEGE, BELGIQUE
moa Ville de Liège
moe Neufville-Gayet Architectes + Loïc Zanin Architecte
site 0,6 hectare
coût – € HT
date 2009
mission étude
avancement Concours juin 2009
La densité est-elle contradictoire avec la notion de durabilité ?
Admettre que de cette notion de durabilité sociale est une condition pour fabriquer de la ville, densifier, dans un cadre de développement durable, c’est vouloir créer un urbanisme et une architecture offrant une multitude d’espaces, d’articulations, de modes d’habiter et de se déplacer, propre à chacun. C’est vouloir répondre au mieux aux différents besoins de chaque citoyen liés à ceux des autres.
C’est la mixité sociale qui crée une multitude de relations. C’est l’homme et ses relations aux autres qui fabrique la ville et non le contraire, car la ville se doit d’être conçu de telle sorte à répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
L’enjeu n’est pas de définir ce qu’est le développement durable, mais de redensifier un quartier de ville. Cela implique de créer à la fois des conditions d’habitation urbaine nouvelles adaptées à la société actuelle en pleine mutation, mais aussi des conditions de vie pour une société en devenir. La notion de société durable émerge donc de la conception de développement durable. Elle en est même l’un des principaux piliers.
Le site du projet dit « Balteau » est un ancien site industriel qui a la particularité de relier deux rues et s’inscrit sur un futur parcours piéton traversant à l’échelle du quartier.
Le parti pris est d’intégrer le centre de design dans une galerie traversante qui régule les flux et les circulations douces piétonnes et cyclistes. Elle est la porte d’entrée sur le site. Cet espace de circulation se comporte comme une dorsale qui structure le projet.
La galerie connecte le quartier et le coeur d’îlot, la rue et les jardins publics intérieurs, la rue et les logements, la rue et le centre de design.
vue depuis l’entrée de la Galerie – rue de Serbie
plan masse – parcelles en lanières
principe paysager
les archétypes
typologie du bâti – nouvelle densité
Cette interface urbaine définit une organisation spatiale qui se traduit par un nouveau rapport rue-logement, une nouvelle manière d’articuler les espaces privés et les espaces ouverts collectifs pour une meilleure appropriation des lieux, de nouvelles connexions à l’échelle de l’îlot et du quartier, une nouvelle manière de densifier.
C’est un dispositif architectural qui crée un nouveau mode de « vivre la ville », une nouvelle organisation spatiale et sociale, une nouvelle architecture pour une société durable.
On apporte une mixité du logement au sens individuel-collectif, puisque ces deux types d’habitation co-habitent dans un seul volume.
La singularité et la simplicité de leur forme permettent d’amoindrir le coût de la construction et rende possible une appropriation du logement par son habitant en différenciant chaque façade par les ouvertures ou les matériaux. Marquer l’identité de chacune des maisons et donc de l’individu dans un volume bâti marque une nuance sur le rapport individuel-collectif.
vue sur le jardin public depuis une terrasse privée