• Equipe
  • Victor BOURNIQUEL
  • Elsa BOLLENGIER
  • Juliette MARTIN GUIHENEUC
  • Melchior DECHANCE
  • Ioana NECULA
  • ont participé aux projets de l’agence
  • Arthur BESNARD, Charlotte BUISSON, Eve BARRE
  • Claire SARAZIN, Léonor CHABASON, Jean BROUZES
  • Pomme DELEPINE, Marie ABRIBAT ABERKI
  • Margot NEVOT, Nina MONDRZAK, Estelle POISSON
  • Pierre BADAUT HAUSSMANN, Chloé DE SALINS
  • Nathalie NOYE, Hélène SUIRE, Julia MOREL
  • Nicolas MITZALIS, Loic ZANIN
  • Romain MULLER, Delphine ISART
  • Merci à tous
  • elsa neufville - architecte du patrimoine
  • Associée fondatrice
  • née en 1976
  • Architecte D.P.L.G. en 2001
  • a travaillé pour les agences d'architecture SANTIAGO CALATRAVA, ARCHITECTURE STUDIO,
  • et SHIGERU BAN ARCHITECTS EUROPE
  • co-gérante de Neufville-Gayet Architectes depuis 2011
  • diplômée en 2012 de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée :
  • "Maitrise d'Ouvrage et Maitrise d'Oeuvre de la qualité environnementale"
  • diplômée en 2016 de l'Ecole des Hautes Etudes de Chaillot :
  • Obtention du Diplôme de Spécialisation et d'Approfondissement (DSA), mention "architecture et patrimoine"
  • erwan gayet
  • Associé fondateur
  • né en 1974
  • Architecte D.P.L.G. en 2000
  • exerce en profession libérale depuis 2001
  • enseigne depuis 2006 à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris La Villette (UP6) :
  • cours de structure appliquée à l'architecture en 1er cycle
  • co-gérant de Neufville-Gayet Architectes depuis 2011
  • nouvelle adresse agence
  • 78 rue de la folie regnault
  • 75011 paris
  • siège social
  • 7b impasse de mont-louis
  • 75011 paris
  • +33 (0) 9 52 13 36 56
  • agence@neufville-gayet.com

CLI1

CONSTRUCTION D’UN HÔTEL DE 120 CHAMBRES À CLICHY 92110

105 AVENUE JEAN JAURES

moa GROUPE GALIA
moe Neufville-Gayet Architectes
surface 3700m2 su
coût 9,7 M€ HT
date juillet 2018 – mars 2024
mission complète de maîtrise d’œuvre
certification RT 2012, BREEAM very good
b.e.t. EVP ingenierie, AREA, AXIO, VPEAS, ALTIA acoustique, AMANN Conseil,

La question se pose quant au statut de l’édifice dans l’espace urbain dans lequel il prend place, sa capacité à participer à l’espace public. La question est ici majeure car la parcelle et l’édifice qu’elle accueille présente un linéaire de façade particulièrement large et exposé au regard de la place publique sur laquelle il prend place, et surtout au regard des édifices mitoyens (Église Saint-Vincent-de-Paul en particulier). Dans ce contexte urbain, nous souhaitons une architecture gorgée de simplicité et de rigueur constructive. Notre désir est de proposer pour ce site une architecture cohérente avec son tissu urbain et respectueuse de l’environnement, prévoyante et vertueuse. Le projet proposé se compose de deux entités complémentaires :

– un volume imposant et compact (R+6) en front de boulevard afin de répondre aux exigences urbaines,
– un volume arrière bas (R+2) développé en U autour d’un jardin central pour offrir une intimité domestique à l’édifice.

Le volume haut profite ainsi de l’alignement sur le boulevard Jean Jaurès et s’implante pleinement sur le front bâti qu’offrent la parcelle et la place. Il présente sur le boulevard un volume délibérément consistant pour répondre aux exigences du programme et pour offrir à l’échelle des usagers une présence construite sur la place.

Le projet cherche ainsi à offrir, côté boulevard, une architecture à l’alignement et en cohérence avec la séquence de la rue, lisible à l’échelle du piéton et selon les différents points de vues qu’offre l’espace urbain.

La façade se déploie dans une réinterprétation contemporaine des trois constituants architecturaux traditionnels avec un traitement architectural séquentiel.

La compacité de l’édifice sur le boulevard en fait un bâtiment efficace et performant environnementalement.
Le projet articule le coeur d’îlot à R+2 autour d’un jardin paysager qui occupe et valorise la profondeur de la parcelle, permettant d’ouvrir des vues vers un espace collectif. Théâtre de pratiques résidentielles journalières, ce jardin s’offre aux habitants un espace intermédiaire entre la ville et le domicile; espace de proximité partagé, il permet aussi aux relations de voisinage d’avoir lieu, ailleurs que dans la cage d’escalier. Par la constitution de cet espace collectif central, le projet aborde la question de l’appropriation : s’approprier un lieu et se reconnaître comme habitant de ce lieu participe éminemment de cette dialectique entre l’homme et son cadre de vie, entre le citadin et la ville dans sa capacité à être accueillante, à demeurer ouverte.

Les volumes proposés sont composés suivant une trame régulière et répétitive. Cette trame permet à la fois une construction rythmée, une très grande évolutivité de l’édifice et une simplification constructive en accord avec l’optimisation économique du programme.


vue de la façade avenue Jean Jaurès


vue du patio et jardin intérieur


plan du rez-de-chaussée et du 1er étage


vue de la façade avenue Jean Jaurès

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